Futurs acquéreurs en recherche de logement : entre envies, priorités et compromis
Il était une fois le logement idéal…
Au commencement de leur démarche de recherche les futurs acquéreurs envisageaient plutôt d’acheter :
• Une maison, pour 58 % des répondants (vs un appartement pour 38% d’entre eux)
• En zone urbaine, pour 61% (vs 30% en zone rurale)
• Dans l’ancien, pour 48 % (vs 26% dans le neuf)
Les répondants précisent que certains critères n’auraient pas pu faire l’objet d’un compromis : le prix et la présence d’un espace extérieur à 59 % des personnes interrogées et le type de logement, maison ou appartement, pour 56 %. Le parking est un critère qui fait consensus, puisque que 47% des propriétaires l’ont considéré comme un critère indispensable, ce chiffre monte à 51% pour ceux ayant acheté un appartement. On notera que seuls 35% des répondants ont cité la superficie comme critère indispensable, et ce, quel que soit le type de logement, appartement ou maison.
Le logement idéal confronté à la réalité de la recherche
En raison d’une concurrence forte, les acquéreurs se sont tous sentis sous pression quant à la prise de décision, en particulier les jeunes de moins de 35 ans, souvent primo-accédants. Ces derniers ont de ce fait, visité moins de biens que les plus âgés (5,8 biens en moyennes, contre deux de plus pour les plus de 60 ans).
Ce contexte de concurrence entraine une prise de décision rapide. Ainsi 89% des futurs acheteurs ont fait leur offre en moins d’une semaine, même si 25 % auraient souhaité visiter à nouveau avant de se décider.
Finalement au moment de l’achat, 78 % des acquéreurs ont dû faire des compromis, y compris sur critères déclarés comme indispensables ou importants en début de la recherche. On note que 18 % des acquéreurs ont finalement acheté un bien, plus élevé de 12 % en moyenne que le budget initial envisagé. De même, 17% des acquéreurs ont accepté de perdre 16% en moyenne de superficie globale du nombre de m² envisagés.
De quoi expliquer que 2/3 des propriétaires déclarent être déçus par leur achat et que 44 % d’entre eux souhaitent en changer, dont 28 % à court ou moyen terme.